Compte rendu CSE du 17 novembre 2020
1- Point sur la réorganisation de la direction de la programmation
La cible de cette direction présentée en juillet 2019 était de 24 postes. La situation d’atterrissage est de 29 postes, répartie sur les services du contrôle de diffusion et les programmations Macro / Micro.
2 – Point sur la direction Intégration et Support
Suite à la quasi disparition du niveau 1 de la maintenance et le rapprochement du niveau 2, la direction nous demande un avis sur la mise en place d’astreinte concernant le niveau 2 de cette dernière.
La démarche de la direction est expliquée de façonà n’avoir plus qu’un seul et unique contrat. Le CSE ne s’exprime pas sur ce point mais dénonce : la surcharge de travail du niveau 2, la non-prise en considération de la suppression du niveau 1, la faisabilité de leurs théories se basant sur une autonomie des exploitants actuels.
3 – Point de la direction concernant le projet D.One
La cible du projet en juillet 2019, prévoyait 10 postes au bureau technique et plan de production. La situation d’atterrissage n’en compte plus que 8.
La cible concernant les opérations digitales était de 56, à l’atterrissage le nombre est de 59.
Il nous est ensuite présenté un « joli » diaporama des bâtiments actuels et de l’évolution des travaux, ainsi que de « jolis » tableaux des formations à venir.
4 – Point sur les rémunérations, (part variable), de la direction de la Canal Brands Solutions
Cette direction demande l’avis du CSE concernant leurs souhaits de la refonte des grilles d’attribution des primes concernant ce service.
Le CSE ne se prononce pas à ce jour concernant ce point.
5 – Point sur le service de la direction de l’administration des contrats:
En juillet 2019, la présentation de la réorganisation de ce service ciblé 13 départs, à ce jour la situation d’atterrissage en compte 13.
Là encore, le CSE dénonce la surcharge de travail lié à cette réorganisation, et émet des doutes tant qu’à la pérennité du service avec l’effectif cible atteint.
6 – Point sur les assistant(e)s de gestion de commandes
Le CSE avait alerté la direction il y a quelque mois des problématiques rencontrées par les salariés de ce service. La direction revient vers nous pour rappeler que si les formations ont été tardives, il y a eu une refonte de ces dernières, des programmes de celles-ci, et un accompagnement plus soutenu vis-à-vis de ces salariés.
A ce jour, et depuis juin, 31 personnes ont été formées, et 74 sont en passe de l’être notamment sur les pouvoirs NOA.
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Compte rendu CSE du 18 novembre 2020
En plus des différentes informations obligatoires, l’employeur doit présenter tous les ans un bilan social au CSE dès lors que l’entreprise compte au moins 300 salariés. Le comité rédige un avis motivé qu’il adopte par un vote dans le cadre de la consultation globale sur la politique sociale.
Présentation du rapport « Tandem », cabinet d’expertise concernant le bilan social de l’entreprise.
En introduction, le cabinet d’expertise nous informe, ou nous rappelle, que ce rapport a fait état de la non-conformité de la BDES (banque de donnée économique et sociale), due notamment à l’absence de Rapport Social de l’entreprise. De l’arrêt de la GEPP (Gestion des emplois et parcours professionnels) ayant avorté suite aux désaccords entre la direction et les partenaires sociaux t enfin, du manque de projection vers l’avenir, suite aux manques d’informations données par la direction.
Concernant l’évolution des effectifs, (les chiffres qui vont suivre s’arrêtent à aout 2020).
L’UES Canal+ perd encore de ses effectifs puisque l’année 2019, est la pire depuis 12 ans et cela avant même la fin du PDV. En revanche, hors UES, le nombre de salariés ne cesse de croitre.
Vis-à-vis l’égalité face à l’emploi des hommes et des femmes, la situation se dégrade puisque d’un ratio de 50.7% contre 49.3% en 2012, nous sommes aujourd’hui sur un rapport 53% / 47% (H/F).
Sur l’effet Plan De Départ (Chiffres arrêté en aout 2020) pas de surprises, les plus anciens auront été la cible du PDV avec des plus de 45 ans visé dans 65% des cas. A noter que 56% des femmes auront été visées par le PDV contre 44% d’hommes.
S’agissant des formations les chiffres cette fois étant arrêtés en février, il faut prendre en considération l’année de référence de février 2019 à mars2020.
Ainsi, 8% des salariés ont suivi une formation durant cette période.
Le coût pédagogique moyen est de 30,2% du budget alloué.
La cartographie des salariés ayant suivi des formations met en évidence que ce sont principalement les cadres qui en bénéficient, 58%, et à titre de comparaison, chez les journalistes, ce chiffre est seulement de 22%.
En conclusion, de façon plus large, et ce qu’il faut retenir :
Les sujets à traiter en urgence se multiplient, et le temps de la négociation est nécessaire à la préparation de l’avenir.
Et forcément, beaucoup d’inquiétudes également concernant la gestion du futur déménagement et des divers mouvements entre les différents sites.