Dans cette période troublée, alors que la campagne électorale anticipée des législatives est aussi courte que rude, les journalistes sont trop souvent pris à partie par des militants de presque tous les bords.
La CFDT-Journalistes réaffirme qu’il ne serait se concevoir de démocratie sans une presse libre et indépendante, ainsi que par le travail des journalistes qui, en toute rigueur, effectuent leur travail de collecte de l’information dans le strict respect des règles déontologiques. Et demande que les journalistes intègrent la liste des métiers ou fonctions amenant des circonstances aggravantes quand ils sont victimes de violences physiques ou psychiques. Comme les élus, les enseignants, les gardiens d’immeuble…
La CFDT-Journalistes a déjà accompagné devant la justice, en se portant partie civile, des journalistes ayant été agressés lors de reportages.
Elle invite ceux de ses confrères qui seraient pris à partie à ne rien laisser passer et à déposer systématiquement plainte face à toute agression physique ou verbale, d’où qu’elle vienne, et à nous faire remonter les informations par mail à : journalistes@f3c.cfdt.fr et Cfdtgroupecanal@gmail.com
Membres de l’Observatoire français des atteintes à la liberté de la presse et du groupe de contact entre les représentants des journalistes et le ministère de l’Intérieur, nous relaierons ces situations.