C’est un sujet que nous portons depuis des mois auprès de la direction. Lors des deux précédents CSE, il a encore fait l’objet d’échanges avec des exemples concrets de salariés qui se serrent la ceinture, face à une inflation toujours aussi forte. La direction semble avoir entendu le message et promet aux organisations syndicales de présenter une politique voyage revue et corrigée avant la fin de l’année.
La politique voyage, cela concerne vos voyages et déplacements, vos conditions de transports (avion, train, voiture…) et barèmes d’hébergement, mais aussi la prise en charge des frais de restauration, taxis, etc…
Déjeuner sur Paris ou dans d’autres grandes villes en province pour 20€ devient difficile à moins de se contenter de sandwichs. Dormir à l’hôtel y compris pour des séminaires, à 150€ avec le petit-déjeuner compris est désormais impossible sur Paris.
La période de la Coupe du Monde de Rugby a fait exploser les tarifs des hôtels
dans plusieurs villes hôtes ; la situation deviendra encore plus difficile en 2024 avec les JO à Paris.
Nous avons expliqué à la direction que des salariés se privent de petits-déjeuners ou repas pour ne pas alourdir leur dépassement de notes de frais…
Rappelons que l’employeur a l’obligation de prendre en charge les frais engagés par le salarié, quand bien même ils excéderaient le barème fixé unilatéralement par l’employeur. Il est toutefois plus prudent de demander l’autorisation au préalable en cas de dépassement. La direction nous affirme qu’aucun frais d’hôtel n’a été refusé y compris lors de dépassements.
SI vous souhaitez nous faire part de situations complexes dues à cette politique voyage désuète, contactez-nous : Cfdtgroupecanal@gmail.com